Monaco, minuit sonne
Un jour passe à l’oubli
Un léger vent frissonne
À travers la Turbie ;
Un rocher qui s’endort
La mer roule à ses pieds
La lune en reflets d’or
– le milliardaire inquiet.
Minuit sonne, Monaco
Le palais s’assoupit
Entre banque et banco
Un casino s’ennuie ;
Désert dans la baraque
Ni rupins ni croupiers
Plus personne au Black Jack
– le milliardaire inquiet.
Monaco, minuit sonne
Les eaux montent à la bouche
Les pensées sont friponnes
Et la nuit se fait louche ;
De silences en soupirs
Les mots sont susurrés
Les ombres en long s’étirent
– le milliardaire inquiet.
Des millionnaires rôdent…
Cyril C.Sarot
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