Entre les deux tours immenses et grises
il y a un petit chemin herbeux
Parsemé de petites fleurs blanches
Je l’ai emprunté avec l’intention
de le rendre plus fleuri encore
pour l’instant cela verdit
Il a l’air d’aller loin ce petit chemin
loin du bruit mordant des chiens sans laisse
loin de la lumière aveuglante de ceux qui vous bouscule
Loin des mots faux, loin des tranches-cervelles
des machines à bidoche, et des stations assassines
des yeux plasma et des devoirs à faire
On apprend alors à réfléchir car hormis la source
les idées deviennent clair, limpide, solide
comme tous ces petits cailloux sous les pieds
prêt à bondir…
BALDER, 2011
http://maximusbalder.blogspot.com